Mme Annika Ben David, ambassadeur de la Suède des Droits de l’homme, la Démocratie et l’Etat de droit, était en visite en RDC du 10 au 12 avril 2018. Elle est venue faire le point sur les droits de l’homme au Congo. A Kinshasa, elle s’est entretenue avec le cabinet du ministre de la Justice et la ministre des Droits humains. Elle s’est aussi rendue à Kananga au Kasaï-Central où elle a échangé avec le gouverneur et le ministre provincial de la justice, mais aussi les membres de la société civile.
Au terme de sa visite, elle a déclaré avoir été bouleversée à l’étape de Kananga par des témoignages sur le degré d’atrocités contre les populations civiles attribuées aux agents étatiques lors de la crise Kamuina Nsapu.
« J’ai été bouleversée d’apprendre qu’une majorité de violations des droits de l’homme a été commise par les agents de l’Etat, c’est-à-dire les Forces armées de la République démocratique du Congo et la Police nationale congoalise », déplore-t-elle.
Pour Annika Ben David, sa mission est plutôt mauvais signe « parce que ça veut dire que la situation relative aux droits de l’homme s’est empirée davantage. »
Annika Ben David est l’invitée de Radio Okapi. Elle répond aux questions d’Honoré Misenga Kalala.
