Mgr Donatien Nshole, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et chapelain du pape François, a souligné, au cours d’une interview accordée à Radio Okapi lundi 21 avril, que les funérailles d’un pape revêtent une dimension essentiellement spirituelle.
« Les funérailles d’un pape dans l’Église sont avant tout un événement spirituel. La priorité est d’intensifier les prières pour le repos de son âme et de préparer les obsèques conformément à son testament. Concernant le pape François, il avait exprimé le souhait d’être enterré dans la basilique Sainte-Marie-Majeure, un lieu qu’il visitait au début et à la fin de chacun de ses voyages », a expliqué Mgr Donatien Nshole.
Au cours de cet entretien, il a également abordé l’impact du décès du pape, l’organisation des funérailles et la procédure de succession.
Mgr Nshole a rappelé que le pape François a toujours accompagné les évêques de la RDC dans leurs démarches en faveur de la paix et de la réconciliation nationale.
Le fonctionnement du Vatican en période de transition
En attendant l’élection d’un nouveau souverain pontife, l’administration de l’Église suit un protocole précis :
- Le cardinal camerlingue, qui administre la justice et les finances de la cour pontificale, assure l’intérim sans prendre de décisions majeures.
- Les congrégations générales sont mises en place pour gérer les affaires courantes et organiser les funérailles ainsi que le conclave.
- L’assemblée des cardinaux fixe la date du début des votes pour l’élection du nouveau pape, entre le quinzième et le vingtième jour après la mort du souverain.
- Pendant cette période, les activités du Saint-Siège sont suspendues, et les chefs de dicastères sont automatiquement déchus de leurs fonctions.
Ce processus vise à garantir une transition ordonnée et respecter le cadre établi par l’Église catholique.
Mgr Donatien Nshole répond aux questions de Michel Kifinda :
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