La Cour Constitutionnelle a reçu les démissions des juges Jean-Louis Essambo et Banyaku Luape, lundi dernier, alors que devrait avoir lieu le tirage au sort pour remplacer trois des neufs membres de cette institution judiciaire. Un autre juge, Yvon Kalonda, est décédé dimanche.
Commentant ce double évènement, le constitutionnaliste Jacques Djoli pense que cette situation ne peut pas compromettre le processus de remplacement des trois juges par tirage au sort.
« La mort et les deux démissions n’ont aucun effet sur l’impératif du renouvellement du tiers de la Cour constitutionnelle », soutient le sénateur MLC, Jacques Djoli.
Il en appelle à l’application stricte de la procédure de remplacement telle que prévue par la constitution, en son article 158, c’est-à-dire « tirer au sort les trois magistrats qui doivent quitter la cour».
«Faire autrement, comme on voudrait le faire, c’est créer un dysfonctionnement intentionnel, c’est bloquer le fonctionnement des institutions, c’est bloquer la Cour qui doit comme toutes les autres institutions assurer la continuité de leurs services», ajoute Jacques Djoli, invité de Radio Okapi.
Il répond aux questions de Mimie Engumba.
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