Les 387 finalistes du secondaire déplacés du Kasaï à la suite de l’activisme de la milice de Kamuina Nsapu, qui avaient été orientés dans des écoles du Kwilu, sont dans l’incertitude à un mois de l’examen d’Etat (Exetat). Leurs frais de participation à ces épreuves ne sont toujours pas payés par les autorités provinciales.
Les études de ces élèves déplacés, identifiés dans les sous divisions de Kikwit 1 et 2, Gungu 1 et 2, sont prises en charge par les autorités provinciales et certains organismes internationaux. Mais, le problème se pose pour ce qui est des frais de participation aux épreuves de l'examen d’Etat, notamment la dissertation.
Malgré les assurances de certains organismes et autorités provinciales, rien n’est fait jusque-là. Ces finalistes du secondaire ne savent pas à qui s’en remettre pour obtenir rapidement ces frais.
Ils affirment n’avoir toujours pas signé les fiches de l’examen d’Etat, contrairement à tous les autres finalistes des humanités. D’où leur inquiétude.
Sur terrain, aucune assistance financière ni mesure d’accompagnement à la province n’est envisagée en faveur de ces élèves, à un mois de l’examen d’Etat.
L’inspectrice principale provinciale de l’EPSP Kwilu I, Pétronille Indulu, affirme que son inspection n’attend qu’une solution de la part des autorités provinciales qui leur avaient confiés ces élèves.
Du côté des autorités provinciales, le ministre provincial de l’EPSP et porte-parole du gouvernement provincial du Kwilu promet de « consulter le gouverneur de province pour une meilleure solution » en faveur de ces finalistes déplacés du Kasaï.