La France salue l’adoption de la résolution 2409, qui renouvelle le mandat de la MONUSCO pour un an. Pour son Représentant aux Nations unies, François Delattre, «le Conseil de sécurité a, par cette adoption unanime, montré une fois de plus son unité sur la RDC, une unité qui est une condition essentielle du succès du processus engagé».
Pour François Delattre, l’unité du Conseil de sécurité sur le dossier RDC se situe au niveau de la situation politique et sécuritaire en RDC.
«La période électorale qui s’ouvre est cruciale pour l’avenir de la RDC mais aussi de la région dans son ensemble», indique le diplomate français. Ces élections, ajoute-t-il, doivent lui permettre, pour la première fois de son histoire, de connaître une alternance pacifique du pouvoir. Le défi est historique, dans un contexte délicat. Sans élections crédibles et acceptées par tous, c’est la stabilité du pays et de toute la région qui est en jeu, affirme-t-il.
Pour y parvenir, la France pense que plusieurs conditions, énumérées dans la résolution 2409, sont nécessaires. François Delattre cite notamment la confiance dans le processus technique d’organisation des élections et le respect du calendrier électoral. Il évoque aussi la mise en place d’un «climat ouvert et apaisé, où tous les candidats puissent se déclarer et faire campagne librement» sans craintes de représailles.
En second lieu, le Conseil a montré son unité dans le rôle qu’il souhaite donner à la MONUSCO, estime le représentant de la France à l’ONU. Pour Paris, la Mission onusienne a deux priorités très claires et étroitement liées : la protection des civils et l’appui à la préparation des élections et à la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre 2016.