Rdc : la problématique de la réparation des victimes de viol en droit congolais

Un fonds spécial comme ailleurs dans les pays démocratiques aiderait à réparer les victimes de viol en Rdc. Le programme gouvernemental de réparation des victimes existant déjà, il suffirait de réactiver ce mécanisme au niveau du ministère de la justice. Des sanctions adéquates devant également être prévues en cas d’un détournement quelconque de l’argent destiné à indemniser les victimes pour un préjudice subi. Le magazine ‘’Droits et Citoyenneté’’ de ce jour aborde cette problématique sous le thème du ‘’droit à la réparation des victimes de viol’’.

Droit pour une victime d’être indemnisée, de recevoir une compensation matérielle, financière, médicale, psycho-sociale ou d’être économiquement réinsérée, dédommagée.  

Au moment où le monde célèbre le mois des droits de la femme (mars), il sied de noter qu’environ 162.000 dollars de réparation des victimes de viols massifs et pillages de Songo-Mboyo, groupement de Bongandanga, province de la Mongala dans l’ex-province de l’Equateur  ont été dernièrement détournés par une des victimes lettrée, Marie Boyela,  en détention préventive depuis le 23 février à la prison centrale de Makala à Kinshasa.

Cette réparation est une compensation de l’Etat congolais civilement responsable des viols massifs des éléments Fardc.  

Qu’est-ce qu’on entend par le droit à la réparation selon la législation congolaise ? Comment cette réparation se fait ailleurs notamment à la Cpi ? Quelle est la procédure en matière de réparation de viol en Rdc ? Comment ces victimes  peuvent-elles recouvrer leur droit et récupérer leur compensation ainsi détournée ? Quels types de préjudices doit-on réparer sous quelles formes ?  

C’est autour de ce questionnement que  ce magazine gravite. Il est réalisé par Jeef Ngoy Mulonda.

Bonne écoute

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