Les opérateurs économiques demandent au gouvernement de faciliter leurs transactions commerciales par la lutte contre une fiscalité excessive et des tracasseries routières à «outrance dans les mouvements d’importation et exportation des marchandises».
Ils ont fait ce plaidoyer lundi 22 janvier au cours d’une rencontre avec le ministre d’état et ministre du Commerce extérieur, Jean-Lucien Bussa.
Les opérateurs économiques de l’Ituri dénoncent le fait qu’ils sont traqués au quotidien par de certains services étatiques notamment celui de l’Hygiène aux frontières, de la DEMIAP (les renseignements militaires) et bien d’autres qui leur font payer des frais qui ne sont pas repris dans la nomenclature des taxes et impôts.
La perception de ces frais n’est accompagnée d’aucun document légal, dénoncent les opérateurs économiques.
De son côté, la société BRALIMA a déploré la prolongation du moratoire accordé à certains opérateurs économiques par le ministère de Commerce extérieur pour l’importation des bières de l’Ouganda.
Pour Jean-Lucien Bussa, le gouvernement «doit protéger tout opérateur économique qui est en règle y compris ceux qui avaient versé l’argent avant la mesure sur l’interdiction d’importation de bières des pays limitrophes».