Des juges de la cour suprême de justice lors de l’ouverture de l’assemblée générale extraordinaire du conseil supérieur de la magistrature le 20/08/2015 à Kinshasa. Radio okapi/Ph. John Bompengo
La formation politique « considère non-conforme à la constitution » les points 2 et 4 de l’article 118 de la nouvelle loi électorale, estimant que ces dispositions violent les articles 13 et 101 de la Constitution.
L’article 13 de la constitution interdit toute mesure discriminatoire en l’encontre d’un candidat en raison de sa religion, de son origine familiale, de sa condition sociale, de sa résidence, de ses opinions ou de ses convictions politiques tandis que l’article 101 de son côté consacre l’élection des députés nationaux par le suffrage universel direct.
Or, explique Jean-Paul Lumbu Lumbu, président du PLD, la nouvelle loi électorale consacre le seuil de représentativité de 1%, violant ainsi l’article 101 de la constitution.
Pour lui, il est impossible à un candidat indépendant de se faire élire avec les dispositions de l’article 118 de cette nouvelle loi électorale. Il dénonce des dispositions discriminatoires et réclame son abrogation pure et simple.
« Nous pensons que cette loi, à travers les points 1 et 4, viennent d’introduire une mesure discriminatoire à l‘endroit des congolais. C’est une loi anticonstitutionnelle » a-t-il soutenu, avant d’appeler la Cour constitutionnelle à déclarer les deux points non applicables aux élections à venir.
Jean-Paul Lumbu Lumbu s’entretient avec Denise Lukesso.