Tshopo : conditions de vie difficiles pour les déplacés d’Opienge

Près de 7500 déplacés, victimes des affrontements à répétition le mois dernier entre les Maï-Maï de Luc Yabili et les militaires FARDC dans la localité d’Opienge vivent dans des conditions difficiles. C’est ce que révèle la mission d’évaluation organisée le week end dernier par le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) dans le territoire de Bafwasende, environ 262 kilomètres à l’est de Kisangani.

Ces déplacés répartis dans cinq sites, notamment Baego, Bafwabalinga et Bafwanduo, sont dépourvus de tout : pas de nourriture, ni médicaments. La plupart passent la nuit à la belle étoile à la merci des intempéries.

Selon Thomas Bekonda, officier aux droits de l’homme de la MONUSCO à Kisangani, plusieurs cas de violation des droits de l’homme ont été documentés ; notamment des cas de viols, pillages et enlèvements.

La plupart de ces déplacés, dont les commerçants venus du Nord-Kivu, disent avoir perdu leurs cartes d’électeur, brulées par les Maï-Maï. Par manque des pièces d’identité, ces déplacés sont souvent arrêtés au niveau des barrières érigées par les FARDC et assimilés aux miliciens fidèles à Luc Yabili.

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