Les évêques catholiques de la région du Grand Kasaï estiment les paramètres de développement sont dégradés dans cette région. Ils font remarquer que la crise sécuritaire qui a secoué les différentes provinces est venue juste aggraver une situation qui était déjà difficile.
Ils ont fait ce constat lors de la deuxième session ordinaire de l’assemblée épiscopale provinciale de Kananga pour l’année 2017 qui s’est clôturée vendredi 8 décembre dans la capitale du Kasaï-Central. Les évêques catholiques ont notamment examiné la situation sécuritaire, humanitaire et sociale de la région du Kasaï.
« Le Kasaï se porte mal. Nous sommes passés par une crise assez forte qui a fait beaucoup de morts et beaucoup de destructions. Cette crise est venue se greffer sur des problèmes de sous-développement qui datent de plusieurs années, depuis presque l’indépendance. On assiste à la dégradation de tous les paramètres de développement : les services de base sont pratiquement inexistants. A Kananga par exemple, il n’y a pas de l’eau potable, il y a des problèmes d’électricité, des problèmes des écoles, il y a la détérioration des routes, de plus en plus le Kasaï recule à cause de ça », détaille l’abbé Apollinaire Cibaka, secrétaire exécutif de l’assemblée épiscopale provinciale de Kananga.
