L’Assemblée nationale a entamé lundi 27 novembre l’examen du projet de modification de la loi électorale. Cet examen intervient deux jours seulement avant l’expiration du délai accordé par la CENI au Parlement pour voter cette loi.
«Au regard des registres de l’état-civil, il a été proposé que la répartition des sièges se base sur le nombre d’électeurs enrôlés, contrairement à la loi actuelle qui se fonde sur le nombre d’habitants», a expliqué le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur, Emmanuel Ramazani Shadary.
Selon lui, ce projet de loi vise la moralisation de la classe politique et la mise en place d’un seuil de 3% de représentativité. Si ce principe est adopté, les regroupements politiques et candidats indépendants devraient réunir au moins « 3% du nombre total de suffrages valablement exprimés » au niveau national pour pouvoir gagner des sièges à l’Assemblée nationale.
Ce principe a été envisagé pour mettre fin à «l’émiettement de la classe politique, l’augmentation spectaculaire du nombre des partis politiques et la dégradation de l’indice de représentativité», a poursuivi Emmanuel Ramazani.
/sites/default/files/2017-11/01._281117-p-f-kinshasaemmanuelshadariloielectorale-00.mp3
A l’issue du débat général autour de ce projet de loi et des réponses apportées par le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur, le texte a été déclaré recevable et envoyé en commission pour examen approfondi.