Des mouvements de grève sont observés, depuis lundi 20 novembre dans les établissements scolaires de l’Enseignement primaire secondaire et professionnel (EPSP) du territoire de Tshilenge au Kasaï-Oriental. Les enseignants réclament la paie du salaire du mois d’octobre et un ajout de 25 000 Francs congolais (16 USD) sur cette enveloppe, tel que promis par le gouvernement.
Cet ajout sur le salaire des enseignants devrait être payé depuis le mois de septembre dernier. Mais rien versé, s’indigne le président du Syndicat des enseignants du Congo (SYECO), coordination de Tshilenge, qui ajoute qu’aucune explication ne leur est fournie.
Devant ce silence, les enseignants ont décidé suspendre les cours jusqu’à ce que ce montant leur soit versé. Pour les deux mois de septembre et octobre, ils exigent un ajout de 50 000 Fc (32 USD).
Le SYECO avance une autre exigence : que la charge de la paie des enseignants de Tshilenge soit confiée à une autre banque. Celle qui s’en acquitte jusque-là n’aurait ni siège, ni représentation au Kasaï-Oriental. Ce qui serait à la base du retard dans la paie, et des difficultés de réclamation en cas de contestation.
À Lusambo dans le Sankuru, les enseignants étaient aussi en grève. Ils n’ont repris les cours que mardi 20 novembre.
Durant une semaine, ils sont ont demandé aux élèves de rester à la maison, tant que les 50 000 Fc ne seraient pas payés.
De passage à Lusambo, le weekend dernier, le ministre de la Fonction Publique, s’est engagé à s’investir en vue d’une solution. Les suppléments pourraient commencer à être versés à partir du mois de décembre prochain, at-il annoncé.