La Police de la ville de Lubumbashi, accusée d’empêcher les militants du Rassemblement d’accueillir lundi 23 octobre leur président Felix Tshisekedi, à son arrivée dans la capitale du cuivre a réagi à ces accusations.
Pour le porte-parole de la Police au Haut-Katanga, les forces de l’ordre ont pour rôle de protéger la population et ses biens partout, et dans n’importe quelle circonstance. Elle exécute les décisions prises par l’autorité politico-administrative.
« Félix Tshisekedi est libre de faire ses activités politiques. Mais il y a des conditions. Si la manifestation n’est pas autorisée par l’autorité politico-administrative, la Police va l’empêcher. La Police n’autorise pas la manifestation, c’est l’autorité politico-administrative », précise le capitaine Charles Esperanto bin Luamba, porte-parole de la police au Haut-Katanga.
Il explique aussi l’usage des gaz lacrymogènes par les agents de l’ordre.
« On a protégé et sécurisé M. Félix Tshisekedi dès son arrivée à l’aéroport international de la Loano jusqu’au point de chute, la résidence de Kyungu Wa Kumwanza. Mais sur la route, nous avions constaté qu’il y avait quelques individus qui ont voulu jeté des projectiles au cortège et d’autres qui voulaient s’attaquer à lui, atteindre sa personne physique. La Police a fait usage de gaz lacrymogène. Il y avait des arrestations. Dans la foule, quand vous avez des gens qui posent des actes contraires à la loi, la police doit les prendre. Après le tri, on a libéré tous ces gens », affirme le porte-parole de la Police au Haut-Katanga.
Felix Tshisekedi, président de la plateforme de l’opposition le Rassemblement a affirmé lundi 23 octobre qu’il est dégoûté par l’attitude de la Police à Lubumbashi. Il dénonçait la séquestration de ses militants par la police lundi 23 octobre lors de son arrivée à Lubumbashi.