Félix Tshisekedi, le président du Rassemblement, accuse le pouvoir en place de bloquer l’alternance politique voulue par le peuple. Dans une déclaration faite jeudi 12 octobre à la presse, le président du Rassemblement se dit affligé par la tournure des évènements apres la déclaration du président de la CENI renvoyant les élections à 504 jours après la fin de l'enregistrement des électeurs.
«Je suis affligé de constater que la voie de notre cheminement vers l’alternance démocratique demeure parsemé d’embuches et d’obstacles, à cause de la boulimie du pouvoir d’un seul homme qui ne cesse de multiplier les subterfuges de toutes sortes, défiant ainsi tout un peuple», dénonce le président du Rassemblement.
Felix Tshisekedi qualifie aussi les propos du président de la CENI «d’irresponsables», estimant que seul l’engagement du peuple congolais et de la communauté internationale va permettre la tenue effective des élections en RDC.
«J’ai appris avec indignation, les propos irresponsables de Corneille Nangaa qui renvoyait la tenue des élections prévues au plus tard le 31 décembre 2017, en 2019. Devant cette énième forfaiture, j’annonce le lancement de la campagne de mobilisation populaire. En même temps, le Rassemblement entreprend des démarches auprès de la communauté internationale à travers l’ONU pour une implication directe dans l’organisation des élections en RDC», lance Félix Tshisekedi.
Pour lui, c’est à ce prix que le peuple congolais peut «espérer avoir droit à un processus électoral apaisé et crédible, ouvrant la voie à la première alternance démocratique» en RDC.