Le secrétaire général du Syndicat des enseignants des écoles conventionnées catholiques (SYNECAT), Jean Bosco Puna, a été libéré jeudi 21 septembre par les services de renseignements de la police après 72 heures de détention. Jean Bosco Puna était accusé d’avoir tenu des propos incitant à la violence lors de l’assemblée générale de la synergie des syndicats des enseignants, le 15 septembre 2017.
M. Puna explique accusations qui ont été portées contre lui:
« Ils [services de sécurité] ont fait un recoupement entre la déclaration syndicale de radicalisation de grève que nous avions fait le vendredi 15 septembre, y compris la dénonciation des écoles qui sont transformées en boutiques. Ils ont lié cela avec la panique que la ville a connue le lundi 19 septembre avec les élèves au niveau de différentes écoles. On a laissé entendre que la synergie a été à l’origine des attaques des écoles. Et pourtant, nous avions eu à déplorer cela. Voilà ces accusations que nous avons eu à rejeter qui ont fait que nous soyons privés de liberté pendant 72 heures.»
Le secrétaire général du SYNECAT, dénonce aussi les mauvaises conditions de détention dans lesquelles il a été placé.