Martin Fayulu, président de l’ECIDé, lors de travaux du dialogue national inclusif à Kinshasa, le 16/12/2016. Radio Okapi/Ph. John Bompengo.
«Nous avons compris qu’il y avait un piège qui était monté contre nous. Ils ont pris les Wewa (Conducteurs de Moto) et tout ce monde pour monter une cabale, et nous assimiler aux partisans des Bundu Dia Mayala, pour créer des incidents et après m’arrêter par une procédure de flagrance», croit savoir M. Fayulu qui dénonce l’acharnement du pouvoir en place contre les opposants.
Il dénonce également le fait que les forces de l’ordre ont encerclé durant la nuit de dimanche à lundi 4 septembre l’hôtel où il était logé à Matadi, avant de disperser dans la matinée de lundi ses militants qui l’attendaient pour un meeting.
«S’il y a un arrêté, cet arrêté doit être le même pour tout le monde. Pourquoi on ne peut pas nous laisser faire. Nous sommes des politiques. J’ai besoin de communier avec la population mais pourquoi on ne me laisse pas faire», s’est-il interrogé.
Un conseiller au ministère provincial de l’intérieur du Kongo-Central contacté par Radio Okapi fait savoir que les forces de l’ordre ont intervenu en application d’un arrêté du ministre chargé de l’intérieur qui interdit toute manifestation publique.