« Le rapport de Global Witness est biaisé et ne réflète pas la réalité », a réagi vendredi 28 juillet dans un communiqué, la Générale des carrières et des mines (GECAMINES). L’entreprise se réjouit que le Gouvernement, par la voix de son ministre des Mines, ait répondu à cette allégation et démontré que celle-ci résulte d’une mauvaise interprétation des chiffres.
Dans ce rapport, l’ONG Global Witness soutient que 750 millions de dollars américains de recettes minières versées par des entreprise minières aux administrations fiscales et entreprises minières publiques de la RDC ont échappé au Trésor public entre 2013 et 2015.
Le communiqué de la GECAMINES affirme que tous les ans, le contrôle de sa gestion se fait sans complaisance. Non seulement que ses états financiers sont certifiés par « un commissaire aux comptes mais aussi ils sont audités par les plus grands cabinets d’audit au monde ». Et pour le dernier exercice 2016, indique le même communiqué, ces états financiers ont été certifiés sans réserve.
Sur le plan industriel, cette entreprise démontre plusieurs stratégies mises en place pour faire d’elle une société minière de premier plan. D’après le communiqué, elle s’efforce de financer son plan de redéploiement, par le rachat d’actifs stratégiques, la réalisation d’investissements directement productifs, ainsi que la certification de réserves de sorte à préparer ses projets futurs.
Mais la GECAMINES reconnait que sur le plan social, elle est confrontée comme toutes les entreprises du portefeuille, à des effectifs qui ne sont plus en adéquation avec son niveau d’activités. Mais toutefois, elle affirme être la seule entreprise du portefeuille de l’Etat à avoir mis en place un plan visant à permettre à ses agents ayant atteint l’âge légal de la retraite, de partir avec leurs décomptes finals.
Les investissements réalisés par la GECAMINES dans les opérations minières sur les exercices 2013, 2014, 2015 et 2016, ont atteint 510 millions des dollars américains, indique le communiqué.