Le secrétaire général adjoint l’ONU en charge des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, a reçu mardi 13 juin des représentants du Rassemblement de l’opposition dirigé par Félix Tshisekedi. Selon Delly Sesanga, l’un des leaders de cette coalition de l’opposition qui a participé à la rencontre, les opposants ont notamment évoqué la question de la situation sécuritaire au Kasaï et sur l’ensemble du pays.
Pour lui, « la situation du Congo est une menace à la sécurité internationale ».
Le député estime que la situation qui prévaut en RDC « ne concerne pas que les Congolais et le Congo ».
Cette situation « concerne l’ensemble de la sous-région de l’Afrique centrale, le monde entier parce que si on n’y prend pas garde, l’implosion ou la situation d’insécurité généralisée affectera le monde entier », explique M. Sesanga.
L’opposant indique que le pays connaît à la fois une crise politique, sécuritaire et économique.
« Aujourd’hui, nous avons une crise politique créée par Joseph Kabila et sa majorité. A cette crise politique, nous avons une crise sécuritaire dans la province du Kasaï où se passe une série de tueries. A la crise sécuritaire, se surajoute la crise économique qui fait planer l’implosion sociale de ce pays », détaille Delly Sesanga.
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Les représentants du Rassemblement de l’opposition ont également discuté avec Jean-Pierre Lacroix de l’accord politique du 31 décembre 2016.
Ils ont exigé l’application intégrale et de bonne foi de cet accord signé par le pouvoir et l’opposition pour la cogestion du pays jusqu’aux prochaines élections censées se tenir avant la fin de cette année.
Mais le Rassemblement de l’opposition dirigé par Félix Tshisekedi n’a pas signé le document qui contient les modalités de mise en œuvre de cet accord. D’autres forces de l’opposition l’ont signé.
