La Nouvelle dynamique de la société civile du Sud-Kivu (NDCSI) dit avoir enregistré plus de 20 cas d’assassinats de ses membres, en deux mois, dans la ville de Bukavu.
Cette structure menace d’amorcer des actions citoyennes de grande envergure si rien n’est fait pour la sécurisation des personnes et leurs biens dans la capitale provinciale du Sud-Kivu.
La NDCSI accuse également les autorités provinciales du Sud-Kivu d’être enfermées dans une léthargie notoire.
L’argument que rejette le gouverneur du Sud-Kivu, Marcellin Cishambo qui invite la population à collaborer avec les services de sécurité pour dénoncer des cachettes des bandits.
«Quand vous apprenez que dans le meurtre de Kavumu nous avons déjà arrêté cinq personnes, deux militaires qui sont en prison vous dites que l’autorité ne fait rien ? On doit garder on ne doit pas à chaque étape d’une instruction passer dire tout ce qu’on a fait. Et la théorie de l’instruction elle est générale. Connaissez-vous un pays où il n y a pas l’insécurité ?», a-t-il souligné.
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Pour le gouverneur du Sud-Kivu, il n y a aucune police au monde qui tombe sur des résultats positifs quand il n y a pas collaboration avec la population.
Il compte, dans les jours à venir, entamer le ramassage des armes qui circulent depuis 1994 au Sud-Kivu avec l’arrivée des réfugiés rwandais.