D’après la même source, le chef milicien blessé se trouve actuellement dans une structure médicale gérée par la Croix Rouge Internationale pour être soigné. L'officier assure que « l’armée suit de près l’évolution de son état de santé ».
Le major Ndjike Kaiko espère que l'arrestation de ce chef milicien va pousser d’autres miliciens à déposer les armes.
«Nous osons croire que la capture d’un tel chef va certainement démoraliser la troupe de manière à ce que ceux qui restent viennent déposer les armes. C’est ça le souhait des FARDC », souligne-t-il.
Pour sa part, la société civile de Rutshuru souhaite que ce chef rebelle réponde de ses actes devant la justice une fois qu’il sera soigné.
Le groupe Maï-Maï Nyatura est l’un des groupes armés actifs au Nord-Kivu, précisément dans les territoires de Rutshuru et Masisi. Il s’était illustré le 8 mai dernier en attaquant une position de l’armée à Kitshanga. Trois personnes dont deux officiers de l’armée (un capitaine et un lieutenant) ainsi que l’épouse d’un militaire, ont été tuées dans cette attaque.