L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) appelle les autorités de la RDC à relever les défis majeurs auxquels fait face la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a indiqué samedi 13 mai Siaka Sangare, Chef adjoint d’une délégation de l’OIF en mission à Kinshasa.
« Il y a des contraintes et défis d’ordre légal. Cela veut dire qu’il y a un certain nombre de textes, des lois qui doivent rapidement être pris par l’Assemblée nationale sans doute, notamment la loi permettant de relire la loi électorale actuelle, la loi portant répartition des sièges qui doit être prise dès que le fichier électoral sera consolidé, sinon ça va bloquer le processus. Ensuite, il y a la loi, surtout des finances », révèle Siaka Sangare, à l’issue d’une réunion sur l’évaluation à mi-parcours du processus d’enrôlement des électeurs avec la CENI.
Il note qu’au niveau des contraintes d’ordre institutionnel, « il faut absolument mettre en place le Conseil national de suivi de l’accord ». Selon lui, la mise en place du CNSA doit être « une priorité ».
Il recommande aussi aux responsables de la RDC d’assurer la sécurité dans les zones où la CENI éprouve des difficultés pour enrôler les électeurs.
« Il y a aussi des défis sécuritaires, surtout par rapport au Kasaï et Kasaï central. Il ne peut pas y avoir de processus électoral crédible sans Kasaï », analyse Siaka Sangare.