«Il faut que je connaisse le contenu du document que je vais signer. Mais, si je dois signer, je dois signer un document dont je connais le contenu. Et alors, nous avons proposé ce matin à tous les collègues qui nous appelaient du Palais peuple, que ceux qui nous ont invité pour la signature de l’arrangement particulier, commencent par disponibiliser le document qu’ils ont âpreté à ce sujet, qu’on nous donne un temps nécessaire, le temps que nous l’examinions dans nos bases respectives, et nous nous retrouvions par la suite pour y apporter nos amendements éventuels et finalement signés. C’est ça la procédure normale», rappelle Valentin Mubake.
Ce dernier a été l’un des délégués du Rassemblement au dialogue qui a abouti à la conclusion de l’accord du 31 décembre sous les auspices de la CENCO. Pour lui, la procédure normale devrait commencer par la finalisation des points de divergences, avant d’annoncer la signature de cet arrangement particulier.
«L’invitation devrait consister uniquement en la finalisation de l’arrangement particulier pour lequel, je rappelle, il y a trois points de divergence, à savoir: la présentation et la nomination du Premier ministre, la présidence du Conseil national de suivi de l’accord et le chronogramme qui va baliser le chemin des élections prévues pour cette année», note l’ancien conseiller d’Etienne Tshisekedi.
Il fait remarquer que la présence de la CENCO n’était plus nécessaire pour la signature de l’arrangement particulier, parce que les évêques avaient déjà mis fin à leur mission.
«La CENCO elle-même s’est retirée de la médiation. Elle a jeté l’éponge en allant voir le chef de l’Etat en disant qu’elle avait terminé ce qu’elle pouvait faire. Les évêques ont fait leur travail, il appartient à d’autres de poursuivre là où eux se sont arrêtés», explique Valentin Mubake.