«En vertu de quelles prérogatives constitutionnelles, le Parlement – par l’entremise de président des deux chambres - se mêle-t-il d’un processus de négociations politiques extra institutionnelles et entre privés?», s’interroge Christophe Lutundula.
La convocation de cette cérémonie constitue, selon lui, «une violation de la constitution». Même si on peut considérer que c’est le président de la République qui le leur a demandé, « cela n’est pas possible. Parce que les prérogatives des institutions sont en fait de compétences d’attribution. Le président n’est pas le constituant qui attribue des compétentes aux institutions de la république», a-t-il argumenté soulignant qu’aux discussions de la CENCO, le consensus avait été adopté comme mode de prise de décision.
Vous pouvez écouter Christophe Lutundula dans cet extrait sonore :
Certains partis de l’opposition dont l’UDPS, le MSR et le MLC ont annoncé qu’ils ne seront pas présents à cette cérémonie, alors que la Majorité présidentielle confirme sa participation.
Joint au téléphoné mercredi soir, le porte-parole de la CENCO a affirmé que son organisation n’a pas été invitée à la cérémonie de signature de l’arrangement particulier. L’accord du 31 décembre consacrant la cogestion de la transition a été signé entre la Majorité et l’Opposition sous l’égide de la CENCO.