«Pour la MONUSCO il n’y a pas d’alternative à la mise en œuvre complète de l’accord du 31 décembre 2016 tel que stipulé par la résolution 2348 du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Nous devons tous travailler ensemble pour surmonter les obstacles à la tenue d’élections crédibles d’ici à la fin de cette année 2017», a déclaré dimanche 16 avril à Kinshasa, Charles Antoine Bambara, Directeur de l’information publique de la MONUSCO.
Il s’exprimait après la rencontre entre le chef de la MONUSCO et une délégation du Rassemblement.
Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC, Maman Sambo Sidikou, rencontre tous les protagonistes de la crise dans le cadre de la mission de bons offices confiés par la Résolution 2348 du conseil de sécurité de l’ONU. La finalité de ces consultations est d’«essayer de trouver les voies et moyens de mettre en œuvre intégralement et de bonne foi l’accord du 31 décembre», a souligné Charles Bambara.
Maman Sidikou a reçu dimanche 16 avril une délégation du Rassemblement. Et ce lundi, et les jours à venir, ce sera le tour de tous les autres acteurs politiques parties prenantes de l’accord du 31 Décembre 2016 y compris la CENCO et la Société civile, a-t-il précisé.
« L’incident est clos »
Pierre Lumbi, président du Comité des sages du Rassemblement a fait remarquer, à la fin de la rencontre avec le chef de la MONUSCO, que l’incident né de la déclaration du chef de la MONUSCO après sa rencontre avec le premier ministre Bruno Tshibala était clos.
«Nous avons parlé de l’accord et ce qu’on peut considérer comme incident, un malentendu sur sa communication. Aujourd’hui nous en avons parlé avec beaucoup de franchise, de sincérité et surtout beaucoup d’humilité. Je peux vous dire que l’incident est clos. Nous nous sommes mis d’accord sur la compréhension de l’accord de la Saint Sylvestre mais aussi de la résolution 2348. Ce que l’accord doit être appliqué dans son intégralité et tout le monde doit respecter la résolution 2348 », affirme Pierre Lumbi.
Dans un communiqué publié la veille, le Rassemblement avait estimé que la MONUSCO avait pris parti pour Bruno Tshibala, le Premier ministre, récemment nommé par le chef de l’Etat congolais, qui fait face à une contestation au sein d’une partie de l’opposition.
Le Rassemblement avait considéré que les propos de Maman Sidikou étaient contraires à la résolution 2348 du conseil de sécurité de l'ONU, mais aussi aux déclarations de l’Union africaine et de l’Union européenne.