Dans un communiqué de presse publié mercredi 5 avril soir, le Rassemblement de l’opposition «affirme qu’il n’existe aucun problème» pouvant l’empêcher de présenter un candidat premier ministre pour «sa nomination par le Président de la République conformément à l’accord» du 31 décembre.
Cette plate-forme réagissait ainsi au discours sur l’état de la nation présenté dans la journée par Joseph Kabila devant le Congrès.
Le chef de l’Etat a promis de nommer un nouveau Premier ministre dans les 48 heures, appelant le Rassemblement, duquel doit sortir le Premier ministre conformément à cet accord, «à surmonter ses querelles intestines et à harmoniser les vues sur la liste des candidats Premier Ministre ayant le profil requis».
De son côté, le Rassemblement affirme, dans ce communiqué signé par Félix Tshisekedi, qu’il ne peut souscrire qu’un à une démarche qui respecte l’esprit et la lettre de l’accord.
Il considère que «la finalisation et la signature de l’arrangement particulier sont une urgente nationale pour rendre effective l’application de cet accord, tel que recommandé par ailleurs par la résolution 2348 du Conseil de sécurité des Nations unies du 31 mars 2017».
Les discutions directes dirigées par les évêques catholiques, ne sont pas parvenues à la signature de ce document au regard des divergences persistantes entre la majorité et l’opposition concernant la procédure de nomination du Premier ministre et la désignation du président du Conseil national de suivi de l’accord (CNSA).