La première conférence internationale sur le potentiel en hydrocarbures du lac Tanganyika s’est clôturée samedi 18 février à Kalemie. Il existe des indices suffisants de l’existence du pétrole, ont conclu les experts. Le ministre des Hydrocarbures de la RDC avance le chiffre d’une vingtaine de blocs pétroliers à explorer pour l’ensemble du Graben Tanganyika.
A part le Burundi qui s’est excusé, les trois autres pays du bassin du Lac Tanganyika, la Zambie, la Tanzanie et la RDC étaient bien présents aux assises de la ville de Kalemie.
Pour les organisateurs, cette première conférence internationale sur le potentiel en hydrocarbures du Tanganyika devait répondre à deux questions: le pétrole existe-t-il dans le lac Tanganyika ? Comment les pays riverains peuvent-ils se mettre ensemble pour exploiter ce pétrole ?
D’après le ministre des hydrocarbures de la RDC, Aimé Ngoie Mukena, les experts zambiens, congolais, tanzaniens et sud-africains ont affirmé au cours de ces assises qu’il existait des indices suffisants de l’existence du pétrole dans le Tanganyika.
«Moi, j’ai déjà coupé onze blocs dans le Graben Tanganyika. Les Zambiens en ont trois, les Burundais je ne sais pas deux ou trois, les Tanzaniens en ont deux», a détaillé Ngoie Mukena.
La prochaine étape, a-t-il annoncé, sera le lancement des appels d’offres pour les exploitants pétroliers.