Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) alerte sur l’insécurité alimentaire qui menace 83 000 déplacés et retournés (anciens déplacés qui sont rentrés dans leurs localités) vivant dans le territoire de Pweto (Haut-Katanga) suite à la présence dans la région d’une espèce de chenilles qui a dévasté plusieurs milliers d’hectares de champs de maïs.
Selon OCHA, environ 2000 hectares de champs de maïs de Kilwa à Pweto ont été ravagés par ces insectes. Le territoire de Kambove connaît le même problème.
La mission conjointe effectuée par l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ainsi que le ministère de l’agriculture, pêche et élevage dans quatre territoires du Haut-Katanga a établi récemment que 80 % des champs de maïs de Kambove ont été dévastés par des chenilles rongeuses, fait savoir OCHA dans son rapport hebdomadaire publié mercredi 15 février.
Une situation qui, selon les experts agricoles, présage une mauvaise récolte de maïs pour la campagne agricole 2016-2017 notamment dans le territoire de Pweto, relève la coordination des affaires humanitaires de l’ONU.
Du point de vue de ces experts, la destruction de ces champs de maïs par ces chenilles risque d’aggraver la crise alimentaire dans ce territoire qui connaît déjà l’insécurité alimentaire aigue et fait face à l’afflux des déplacés et retournés, souligne le rapport d’OCHA.