Sur les 36 000 personnes attendues, 34 000 ont assisté du 10 au 12 février au Festival Amani, à Goma (Nord-Kivu).
La chargée de communication de cette manifestation culturelle, Anne-Laura Vanderwielen, a livré ces chiffres mercredi 15 février dans une conférence de presse au cours de laquelle les organisateurs du festival ont exprimé leur satisfaction.
«La satisfaction des organisateurs s’exprime non seulement en termes de chiffre des participants -34 000 festivaliers sur les 36 000 attendus- mais aussi en termes de réussite de projet artistique mis en place pour le développement de la jeunesse de Goma», a indiqué que Anne-Laura Vanderwielen.
Elle a noté le financement d’au moins quatre projets culturels à l’issue du festival. D’autres sont attendus, a-t-elle fait savoir.
«Les artistes ont reçu des bourses pour développer leurs carrières. Ils ont reçu chacun 1000 dollars [américains] pour faire un projet artistique et on a fait aussi une bonne communication de ces projets, et de ces jeunes entrepreneurs et entrepreneuses. On espère que ça va inspirer d’autres à pouvoir se lancer dans ce genre des projets positifs pour la ville», a poursuivi Anne-Laura Vanderwielen.
Pour elle, le Festival Amani a constitué une occasion réelle de changer l’image de Goma et de la région au niveau de l’extérieur.
Les organisateurs ont cependant déploré l’incident qui a coûté la vie à l’artiste-percussionniste et volontaire du festival Djoo Paluku, décédé à la veille du début de la manifestation.
Son présumé meurtrier, un policier qui a tiré sur lui lors d’une dispute avec des volontaires du festival est jugé depuis mardi dernier dans un procès en flagrance à Goma.