Les évêques de la CENCO ont signé ce mardi le livre des condoléances, ouvert par l’UDPS à la suite du décès d’Etienne Tshisekedi. La délégation a été conduite par le vice-président de la CENCO, Monseigneur Fridolin Ambongo.
Pour l’abbé Donatien Nshole, secrétaire général intérimaire de la CENCO qui s’est adressé à la presse, cet acte traduit « l’attachement de la CENCO au combat d’Etienne Tshisekedi pour l’avènement d’un Etat des droits en RDC ».
Il a aussi répondu à la demande de la famille d’Etienne Tshisekedi qui souhaite que les obsèques d’Etienne Tshisekedi soient consécutives à la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre. Pour le secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo, les principaux acteurs dans l’application de l’accord sont les parties prenantes.
«La CENCO c’est la médiation, la CENCO c’est la facilitation, les acteurs principaux de l’accord sont les parties prenantes. La CENCO a le devoir moral de faire tout ce qui est en son pouvoir pour favoriser la mise en œuvre de cet accord et c’est ce qu’elle est en train de faire. Elle continue malgré qu’on est en deuil. Il n’y a pas de rencontre officielle, la CENCO continue les rencontres avec des parties prenantes pour aller de l’avant», affirme l’abbé Donatien Nshole.
Pour le secrétaire général intérimaire de la CENCO, le blocage ne vient pas de la facilitation, mais des acteurs centraux.
«Si la CENCO avait le pouvoir d’imposer quelque chose dans le sens du bien pour le peuple congolais elle l’aurait fait. Mais on est dans un contexte où la CENCO n’impose pas. La CENCO essaie de toucher la conscience des uns et des autres pour qu’ils prennent leur responsabilité. Donc il faudrait que même ces militants comprennent qu’il y a des responsables du blocage qui ne sont pas la CENCO», précise l’abbé Donatien Nshole.
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