«Il y a maintenant beaucoup d’émotion de deux côtés (Pygmées et Bantous). Je crois que trouver un moyen pour dialoguer est très important; surtout entrer communautés mais aussi avec les autres, y compris nous-même (MONUSCO) et le gouvernement, qui est aussi accusé», a déclaré le représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations unies en RDC, David Gressly.
Il a fait cette déclaration samedi 21 janvier à Lubumbashi à son retour du territoire de Pweto, théâtre des conflits communautaires. Depuis une semaine, la population locale manifeste une certaine méfiance vis-à-vis de la MONUSCO.
Le dialogue est nécessaire pour expliquer le rôle réel de la MONUSCO, «pour assurer toutes les communautés qu’on va rester impartial dans tout ça. On n’est pas là pour (se pencher) d’un côté ou de l’autre, (mais) pour aider toutes les communautés à cohabiter en paix. Ça, c’est notre mission», a assuré David Gressly.
Vous pouvez l’écouter ici :
/sites/default/files/2017-01/03._220117-p-f-lubumashidavidgresleysurmefiancefacealamonusco-00.mp3
Environ cent cinquante personnes ont trouvé la mort depuis juillet dernier dans la province de Tanganyika à la suite des tensions ethniques, selon le représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations unies en RDC chargé des opérations dans l’Est.