Le parti des Conservateurs de la nature et démocrates (CONADE) exige la libération de son président Moïse Moni Della, conformément à l’accord issu des discussions directes sous la médiation de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO).
« Nous voulons que [le gouvernement] nous éclaire sur la situation de Moni Della, qu’il soit en liberté comme prévu », a affirmé la représentante en Belgique de CONADE, Mme Marie-Louise Tshitita.
A l’issue des travaux des négociations directes sanctionnés par la signature, le 31 décembre dernier d’un compromis politique global et inclusif, la commission « Décrispation politique » avait décidé de mettre fin aux poursuites judiciaires à l’encontre de quatre prisonniers dits politiques parmi les sept cas emblématiques. Parmi les prisonniers concernés figure Moïse Moni Della.
Pour Mme Marie-Louise Tshitita les autorités congolaises devraient « rapidement » mettre en application ces mesures de décrispation.
« Nous sommes inquiets de savoir que depuis que la déclaration a été faite, rien n’est fait. Le porte-parole nous a même assuré que son cas été clôturé et qu’il devrait être libre avant la signature de l’accord du dialogue », a-t-elle déploré.
Elle dit regretter « la cacophonie » qui existe au sein du gouvernement congolais quant à la suite réservée aux personnalités emblématiques congolaises concernées par cette mesure.