L’archevêque de Mbandaka-Bikoro et vice-président de la Conférence nationale épiscopale du Congo (CENCO), Monseigneur Fridolin Ambongo, affirme que le stade actuel des discussions pour mettre en œuvre l’accord du 31 décembre est « la partie la plus difficile ».
Après la signature du compromis politique le 31 décembre dernier, les signataires discutent de sa mise en œuvre. Cette seconde phase des pourparlers appelée « arrangements particuliers » a débuté depuis quelques jours. Elle est censée notamment permettre aux signataires de se mettre d’accord sur les modalités pratiques de la mise en œuvre de l’accord.
« C’est la partie la plus difficile parce qu’il s’agit de mise en application d’un accord. Ça signifie donner des postes à des plateformes politiques. Ça signifie aussi mettre des noms sur des postes. Quand on commence à toucher à des personnes, les susceptibilités montent en surface et aussi les intérêts égoïstes », explique Mgr Fridolin Ambongo, de retour pour quelques jours dans son diocèse.
« Je dois retourner à Kinshasa pour finaliser ce que nous sommes en train de faire », annonce-t-il.
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En tant que vice-président de la Conférence nationale épiscopale du Congo, Mgr Fridolin Ambongo a participé aux discussions qui ont abouti à la signature du compromis politique. Les évêques catholiques assuraient les bons offices.
Le compromis politique signé le 31 décembre 2016 prévoit notamment la tenue de la présidentielle avant fin 2017. Le président Kabila reste en fonction jusqu’à l’installation effective de son successeur.