L'Alliance pour le renouveau du Congo (ARC), parti membre du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, invite tous les participants aux négociations directes à respecter le compromis trouvé à l’issue des travaux du centre interdiocésain, menés sous l’égide de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO). Cette formation politique de l’opposition a lancé cet appel, dans un communiqué publié jeudi 5 janvier à Goma.
« Notre souci est que nous ayons les élections dans le délai prévu par l’accord. Nous demandons à la CENCO de maintenir la pression pour éviter l’échec de cet accord et nous avons demandé à la population de s’approprier de cet accord et qu’il soit respecté », a affirmé Neema Bikay Lwira, la présidente interfédéral de l’ARC Nord-Kivu et coordonnatrice intérimaire du Rassemblement.
Ces derniers exigent aussi la libération de leurs camarades détenus à la prison de Munzenze, arrêtés depuis le 19 décembre dernier parmi lesquels Kakule Saasita, Muhindo Kasekwa, Siradji Nyalamba, Justin Katembo, Mme Sephorah Biduaya.
L’ADECO salue « l’inclusivité »
Pour sa part, l’Alliance des démocrates Congolais (ADECO), parti cher à Jonas Mukamba et membre du Rassemblement se félicite de « l’inclusivité » de l’accord du 31 décembre 2016.
Dans une déclaration faite à la presse vendredi 6 janvier à Kinshasa, l’ADECO appelle toutes les forces politiques congolaises à signer cet accord.
« Au moment où nous parlons, l’inclusivité est obtenue, parce que les signataires du premier accord sont déjà à 90% », a déclaré Stanis Luabeya, Porte-parole de l’ADECO.
Par ailleurs, il exhorte les acteurs politiques à tout mettre en œuvre pour l’organisation effective des élections en 2017 en RDC.
« Ce délai d’un an suffit pour organiser les élections. Avoir l’accord est une chose et l’exécuter en est une autre. Nous voulons qu’on organise les élections comme nous avons déjà des garanties qu’il n’y aura pas modification de la constitution et qu’il n’y aura pas référendum », a indiqué Stanis Luabeya.