La Commission africaine pour la supervision des élections (CASE) estime que l’accord signé le 31 décembre au Centre interdiocésain de Kinshasa, à l’issue des discussions directes entre signataires et non signataires de l’accord du 18 octobre sous la médiation de la CENCO, est inclusif et son application ne devrait plus poser problème.
Selon André Tshomba, vice-président de la CASE, cet accord étant signé par les quatre grands partis politiques implantés à travers le pays, les autres « partis mineurs » ne peuvent qu’adhérer pour permettre l’organisation des élections.
André Tshomba évoque le principe de la majorité:
« Il y a au moins trois ans passés, la CASE a mené une étude sur l’implantation des partis politiques. Nous avons trouvé qu’il y en a eu quatre qui sont implantés sur tout le territoire national: UDPS/Tshisekedi, PPRD, UNC et MLC. Etant donné que ces quatre partis politiques forts du pays viennent d’apposer leurs signatures dans l’actuel accord de la CENCO, cet accord est plus que jamais inclusif pour son applicabilité. Les autres petits partis politiques ne peuvent que s’annexer. C’est la loi de la majorité».
Il fait remarquer que si la majorité des partis politiques connus «vient d’adhérer», alors «les petits partis n’ont rien à dire».
Le vice-président de la CASE a félicité la CENCO pour le travail accompli « qui est allé au-delà des limites du territoire congolais».