Le président fédéral de l’UNAFEC à Lualaba, René Lumuna, a indiqué, mercredi 28 décembre, que cette mesure va l’encontre de l’esprit des échanges du Centre interdiocésain, à Kinshasa.
«Il y a le cas de Moïse Katumbi, de Muyambo et d’autres prisonniers. Nous sommes en train de nous battre pour les libérer. Pendant que nous sommes en négociation, à côté, on est en train de poursuivre Kyungu pour des motifs qu’on ignore», a-t-il souligné.
De son côté, la société civile du Haut-Katanga recommande au bureau de l’assemblée provinciale du Haut-Katanga de geler cette procédure:
«Il serait temps de rencontrer toutes les parties prenantes qui pourront avoir de l’impact parce qu’on a dit qu’une fois la levée de l’immunité est de mise, il [Kyungu] sera à la disposition de la justice. Si on peut geler cette situation afin que nous puissions attendre l’issue des discussions directes qui se déroulent à Kinshasa».
Contactés, certains députés provinciaux du Haut-Katanga ont promis de s’exprimer ultérieurement sur cette question.
Mardi dernier, Pierre Lumbi, président du G7, a accusé la Majorité présidentielle de continuer à «réprimer les membres du Rassemblement et en particulier ceux du G7 ».
Douze députés provinciaux sur les vingt-deux que compte l’assemblée provinciale du Haut-Katanga ont voté pour la levée de l’immunité de Kyungu wa Kumwanza. Le procureur de la République a introduit depuis le mois de juin dernier un réquisitoire contre le député Kyungu pour outrage au chef de l’Etat.