Le nouveau comité du Fonds de promotion pour l’industrie (FPI) annonce des recouvrements forcés de ses créances, estimées à 260 millions de dollars américains. Il a confié cette tâche à un collectif d’avocats chargés de récupérer cet argent détenu par des débiteurs parmi lesquels on compte des hommes politiques.
L'argent détenu par les débiteurs de la FPI constitue, selon ces avocats, 58% du portefeuille-prêts de l'entreprise. Ce qui compromet le bon fonctionnement de l’entreprise qui éprouve des difficultés pour remplir convenablement ses missions, affirment-ils.
L’un des avocats du FPI, Me Mukalay, a déclaré à Radio Okapi:
«Nous appelons nos partenaires qui ont signés des modalités contractuelles en bonne et due forme avec le FPI, de bonne foi, de venir payer. Sinon, on vient de nous mandater au nom et pour le compte du FPI de recouvrer par la force. Vous avez pris l’argent, il faut paye».
Ce recouvrement se fera "à court et long terme", a indiqué l'avocat, sans préciser la date du début de cette opération.
«Nous allons nous y atteler pour arriver. Mais nous lançons tout simplement un message de bonne fois parce qu’équipe en place est déterminée à recouvrer par tous les moyens dans la légalité», a poursuivi Me Mukalay.
Le ministre de l’Industrie, Germain Kambinga, avait affirmé il y a quelques jours que tous les mécanismes seront enclenchés pour permettre au FPI de recouvrer l’argent détenu par ses débiteurs.