Au lendemain de son arrivée à Kinshasa, le sous-secrétaire général des Nations unies aux droits de l’homme, Andrew Gilmour, s’est entretenu mardi 22 novembre avec les autorités de la RDC, notamment «sur la diminution de l’espace démocratique dans ce pays.»
La question de diminution de l’espace politique en RDC était au cœur de ses entretiens avec les présidents du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, et de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku.
«C’était une excellente occasion pour échanger les points de vue sur quelques points surtout sur la diminution de l’espace démocratique dans ce pays. Spécifiquement, on discute de l’importance d’une loi pour la liberté des manifestations. Nous avons discuté aussi d’une loi pour les défenseurs des droits de l’homme. Et aussi, on a discuté de la ratification de la charte africaine pour la démocratie, la gouvernance et les élections», a dit Andrew Gilmour.
Le sous-secrétaire général des Nations unies aux droits de l’homme n’a toutefois pas révélé la réaction de ses interlocuteurs sur ces questions.
Mais, à la question de savoir ce que l’ONU pourrait faire pour que l’espace démocratique en RDC soit de plus en plus ouverte, Andrew Gilmour a estimé qu’il faut « discuter avec les autorités, comment nous les Nations unies nous pourrons soutenir le processus ici dans ce pays, pour avoir les élections crédibles. Et pour promouvoir le dialogue national. Et surtout de diminuer les tensions ici.»
Le but de son séjour de cinq jours en RDC est «d’exprimer sa préoccupation face aux rétrécissements de l’espace démocratique et la situation des droits de l’homme en RDC», indique le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH).
Après Kinshasa, il devrait aussi se rendre à Lubumbashi et Goma.