Le député national Henry Thomas Lokondo plaide pour que la classe politique accorde plus de temps à la médiation que mènent les évêques catholiques réunis au sein de la CENCO entre ceux qui ont participé au dialogue et la frange de l’opposition qui l’a boycotté.
M. Lokondo a déclaré dimanche à Radio Okapi que cette médiation est nécessaire pour réussir la gouvernance du pays après le 19 décembre.
Cette date marque la fin du second et dernier mandat de l’actuel président congolais, selon la constitution. La commission électorale a demandé et obtenu de la cour constitutionnelle le report de l’élection présidentielle.
Le Rassemblement de l’opposition, une coalition d’opposants, réclame le départ du président Kabila le 19 décembre.
La majorité et une frange de l’opposition qui ont pris part au dialogue ont convenu d’organiser la présidentielle en avril 2018.
Pour Henry Thomas Lokondo, le récent passage du conseil de sécurité de l’ONU en RDC a fait bouger les lignes.
« Avec leur passage, ils ont été en contact avec tout le monde. J’ai la conviction que chacun pourra mettre un peu d’eau dans son vin pour qu’à la fin du mois de décembre, qu’il n’y ait pas de problème. Surtout si tout le monde est impliqué dans la gestion de la transition » a-t-il fait observer.
M. Thomas Lokondo souhaite que la formation du gouvernement de transition intervienne après que la CENCO aura finalisé ses consultations, prévenant que «tant que les revendications des membres du Rassemblement ne seront pas prises en compte, ils vont développer d’autres mécanismes pour mettre à mal le processus ».