Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a commencé mardi 1er novembre la délocalisation des réfugiés sud-soudanais de la frontière vers la ville d’Aru, dans la province de l’Ituri. Pour le porte-parole de cette agence de l’ONU en RDC, Andreas Kirchhof, cette opération permettra de mieux assister 40 000 civils et d’améliorer leur sécurité.
«L’objectif est d’abord d’amener des réfugiés dans des endroits, où ils peuvent être auto-suffisants, trois sites qu’on a identifiés jusqu’à maintenant», détaille-t-il. Les réfugiés seront notamment installés dans un site à Birindi dans le territoire d’Aru.
Au sujet de la sécurité de ces réfugiés, Andreas Kirchhof indique que des militaires congolais seront positionnés à proximité du site de Birindi.
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Cette action est réalisée conjointement avec la Commission nationale des réfugiés (CNR) à la suite d’une décision du gouvernement congolais.
Selon le HCR, les besoins humanitaires sont énormes le long de la frontière avec le Soudan du Sud, notamment dans la province de l’Ituri qui fait face à l’afflux de réfugiés sud-soudanais. Dans certains villages, les nouveaux arrivants sont plus nombreux que la population locale.
«Dans certains endroits, il y a plus de réfugiés que des Congolais. On cherche une option pour les soutenir pendant une période étendue», fait savoir Andreas Kirchhof.
Le Soudan du Sud connaît des violences depuis décembre 2013, deux ans après son indépendance. Le conflit a fait des milliers de morts et plus de 2 millions de déplacés.