Le co-modérateur de l’opposition Vital Kamerhe indique que l’accord trouvé au terme d’une mini-plénière du dialogue convoqué par le facilitateur Edem Kodjo samedi 15 octobre à Kinshasa, contient des dates que l’opposition voulait.
« Cet accord, bien sûr, il est imparfait comme tous les accords politiques du monde. Mais il contient des articles qui sécurisent la constitution, la résolution 2277 a été appliquée, le calendrier : il est raisonnable, il est court et c’est le temps nécessaire pour organiser les trois scrutins, il contient des dates que nous voulions, des dates phares, et avec ça nous pensons que le changement tant attendu par la population va venir », rassure Vital Kamerhe.
Il rappelle que les compromis avaient déjà été trouvés sur les élections présidentielles couplées des législatives nationales et provinciales.
« Nous avions déjà trouvé un consensus sur le fichier électoral, la séquence des élections. Il restait des questions majeures qui faisaient objet de négociations. Il s’agit du calendrier et de la gestion des institutions pendant la période intérimaire ainsi que d’autres mesures d’accompagnement. Les compromis sur toutes les questions ont été trouvées », note le co-modérateur de l’opposition.
Depuis plusieurs semaines, les parties prenantes au dialogue peinaient à se mettre d’accord au sujet de l’accord final qui doit être signé à la fin du dialogue.
Le facilitateur leur avait soumis un projet d’accord politique qui prévoit notamment la mise en place d’un gouvernement d’union nationale qui allait gérer le pays sous la direction de l’actuel chef de l’Etat jusqu’à l’installation du nouveau président de la République élu.
Le dialogue a été convoqué pour permettre la tenue d’élections « crédibles » et « apaisées ». Le dernier mandat de l’actuel chef de l’Etat s’achève le 19 décembre. Mais la commission électorale a annoncé qu’elle ne pourrait pas organiser l’élection de son successeur cette année.