Vincent Masumbuko, chef de bureau intérimaire de l’Unicef en Equateur affirme qu’en trente-six semaines, 3 470 cas des personnes souffrant du choléra dont 173 décès ont été enregistrés dans les provinces de l’Equateur et de la Mongala.
«Pour la province de l’Equateur, il est enregistré aujourd’hui 2 317 cas et 78 décès et près de dix zones de santé sont concernées. Pour la province de la Mongala, il est enregistré, jusqu’à la semaine 36, 1153 cas et 95 décès», annonce Vincent Masumbuko.
Il fait remarquer que les zones qui longent le fleuve sont les plus touchées.
«La cartographie de ces zones de santé affectées indique qu’elles sont toutes situées le long du fleuve. Et donc on peut déduire que le fleuve Congo est un vecteur, la source de transport de la maladie. Car on constate qu’il y a des gens qui font la vaisselle dans le fleuve, d’autres boivent l’eau du fleuve, d’autres lavent les mains, les habits, et même, dans certains campements ou des ilots, le long du fleuve Congo, il n’y a pas des latrines ; et donc à ce moment-là, les gens défèquent même dans le fleuve », note le chef de bureau intérimaire à l’Unicef/Equateur.
Vincent Masumbuko révèle que l’UNICEF assure la coordination et apporte l’appui logistique en termes d’intrants aux partenaires. Il recommande à la population de pratiquer l’hygiène élémentaire, comme par exemple, le simple geste de lavage des mains de façon correcte et surtout en des moments critiques.
Vincent Masumbuko s’entretient avec Jean-Pierre Elali Ikoko.
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