Violences à Kinshasa : les chefs religieux déplorent les pertes en vies humaines

Les confessions religieuses déplorent les pertes en vies humaines et les dégâts matériels enregistrés lors des violences perpétrées lundi et mardi derniers à Kinshasa. Dans une déclaration signée jeudi 22 septembre par les responsables des différentes confessions religieuses, ils encouragent la poursuite du dialogue national.
 
« Les chefs des confessions religieuses condamnent ces actes de violences qui endeuillent nos familles et détruisent le tissu économique et social de notre pays », a affirmé le responsable de l’Eglise protestante, Mgr Marini Bodo.
 
Trente-deux personnes sont mortes lors de ces violences, selon un bilan officiel revu de la Police nationale congolaise (PNC). L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) parle de cent morts, alors que le G7 parle de plus de 50 morts.
 
Pour les responsables religieux, la Commission d’intégrité et de médiation électorale (CIME) devra entrer en contact avec tous les acteurs politiques afin qu’ils se mettent sur une même table.
 
« Les chefs des confessions religieuses encouragent les compatriotes qui dialoguent à la cité de l’Union Africaine de continuer le travail pour parvenir à un consensus garantissant un environnement électoral apaisé utile à notre pays. De la même manière, les chefs des confessions religieuses exhortent les acteurs qui sont en dehors du dialogues à apporter leur contribution dans la recherche des solutions idoines aux problèmes communs de notre pays », a ajouté Mgr Marini Bodo.
 
L’Eglise Catholique n’a pas signé ce document.
 
La Commission épiscopale nationale du Congo (CENCO) a suspendu sa participation au dialogue politique en cours en RDC pour faire le deuil des personnes tuées dans des violences qui ont éclaté ente manifestants de l’opposition et forces de l’ordre et rechercher un consensus.
 
La CENCO conditionne la reprise des travaux à la signature d’un accord politique à convenir qui prennent en compte quelques exigences, notamment définir clairement que l’actuel président de la République ne soit pas candidat à la prochaine élection présidentielle à organiser le plus tôt possible.​