La Nouvelle société civile congolaise (NSCC) a suspendu sa participation aux travaux du dialogue. Son coordonnateur, Jonas Tshombela, a déclaré mardi 20 septembre que son organisation veut prendre du temps pour évaluer la situation après le saccage de son siège par des inconnus.
« Cette décision est liée à l’évaluation des dégâts que nous avons connus de manière injustifiée. Ces dégâts ont fait que notre bureau a été atteint. Tout ce qu’il y a eu comme dégâts nous demande de nous ressaisir et de commencer d’abord à réévaluer la chose » a-t-il affirmé.
Le siège de la NSCC a été saccagé alors que des heurts éclataient dans la ville de Kinshasa où des forces de l’ordre et des manifestants se sont affrontés.
« Il y a eu la marche pendant la journée. Nous savons bien que c’était bien passé. Il y a eu des problèmes dans certains endroits où il y a eu mort d’hommes que nous condamnons du reste. […] Comment la nuit, les gens peuvent venir plastiquer notre bureau. Et que la police qui est censée protéger, assurer la sécurité laisse faire. Ça nous inquiète », indique Jonas Tshombela.