Le président de l’Alliance des travailleurs pour le développement (ATD), José Makila Sumanda rejette son exclusion de l’Alternance pour la République (AR).
Réagissant vendredi 26 août, il se considère toujours comme membre fondateur de cette plateforme de l’opposition.
«L’idée de cette plate-forme venait de qui pour que Franck Diongo vienne se prévaloir d’exclure quelqu’un ? Aujourd’hui, c’est la signature de Sessanga [Delly] qui vaut. Il y a au sein de cette plateforme, le conseil de présidents des partis politiques dont je fais partie. Ce qui l’a fait n’a aucune valeur juridique», a souligné José Makila.
José Makila est accusé d'avoir pris part à l'ouverture des travaux du comité préparatoire du dialogue national, en contradiction avec la ligne politique du Rassemblement. Il estime qu’un acteur politique ne peut pas être lié mentalement ou être aliéné par rapport à une plate-forme politique.
Le président de l’ATD a expliqué que «l’Alternance pour la République est une plate-forme électorale qui n’a pas vocation sur la pensée politique ou idéologique d’un parti politique».
La décision de l’exclusion de José Makila de l’Alternance pour la République avait été prise annoncée mercredi dernier par la conférence des présidents de ce regroupement politique.
Il indique qu’à ce stade l’AR reste fidèle aux exigences, aux préalables, à la décision du Rassemblement de l’opposition qui récuse le facilitateur du dialogue, Edem Kodjo.
L’Alternance pour la République (AR) jette son dévolu sur l’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, pour briguer la magistrature suprême en RDC.