Le chef de la Monusco, Maman Sidikou, a affirmé jeudi 14 juillet que la fermeture des sites de personnes déplacées, notamment dans le Nord-Kivu, était «une question préoccupante». Il a fait savoir que la mission onusienne et la communauté humanitaire poursuivaient leur plaidoyer auprès du gouvernement pour qu’il respecte « ses obligations internationales, y compris en garantissant la sécurité des zones où sont établis les déplacés et en veillant à ce que la fermeture des sites n’augmente pas la vulnérabilité des personnes déplacées ».
M. Sidikou a également indiqué que l'accès humanitaire dans l'Est de la RDC « est devenu de plus en plus difficile à cause de l'insécurité grandissante ».
Il a notamment évoqué les embuscades contre des ONG ainsi que les enlèvements de leur personnel par de présumés éléments des groupes armés.
« Faire plus»
M. Sidikou a aussi évoqué la question de la sécurité à Beni où « des tueries criminelles et insensées de civils» sont perpétrées par des rebelles ADF et d’autres groupes armés.
Tout en félicitant « des succès obtenus » dans les opérations SUKOLA I et II menées par l’armée congolaise avec le soutien des forces de la MONUSCO, il a estimé qu’il fallait « faire plus ».
« Nous devons faire plus pour neutraliser les forces négatives et identifier et traduire en justice les auteurs de ces crimes ainsi que ceux qui les soutiennent», a souligné le chef de la Monusco.