« A tous ceux qui pensent que l’histoire de la République Démocratique du Congo devrait toujours s’écrire en lettres de sang et par les autres, nous rappelons que c’est par le peuple congolais et en RDC, dans la paix, que les nouvelles pages de l’histoire de notre pays restent à écrire et le seront », a déclaré mercredi 29 juin Joseph Kabila lors de son discours à la nation à la veille de la fête de l’indépendance de la RDC.
Il estime que le peuple est désormais mûr pour décider de son sort, égratignant au passage les « ingérences étrangères dans les affaires intérieures de la RDC».
« …car comme nous n’avons jamais cessé de le répéter, notre peuple est aujourd’hui mûr. Il connaît parfaitement où se trouvent ses intérêts et comment en assurer la défense. La défense de ces intérêts ne se fera plus par la violence, mais plutôt à travers la recherche permanente d’un consensus responsable, susceptible de nous aider à préserver les acquis de la lutte de nos pères de l’indépendance et ceux de nos efforts communs, à savoir la paix, la stabilité politique et économique ainsi que le vaste patrimoine des infrastructures», a expliqué le président de la République.
Il a par ailleurs affirmé que célébrer l’anniversaire de la fête nationale, c’est rappeler, une fois de plus, que le Congo est un pays souverain, disposé à nouer des partenariats constructifs et mutuellement avantageux avec tous les autres Etats, dans le respect de leurs peuples respectifs.
«C’est de haute lutte en effet que ce statut a été conquis. Nos héros et martyrs en ont payé le lourd tribut, pour que vive la patrie, toujours et perpétuellement en danger», a-t-il martelé.
Joseph Kabila appelle les congolais à la vigilance, indiquant que des menaces à l’intégrité du territoire, à la stabilité des institutions ainsi qu’à la cohésion nationale demeurent persistantes et pressantes, d’après lui.
«Il nous faut, envers et contre tout, œuvrer, de manière inlassable, en faveur de la paix et de la sécurité de notre pays, et faire face aux terroristes qui nous sont imposés», recommande-t-il.