Dans une conférence de presse tenue le mercredi 8 juin Kinshasa, la Ligue des Serviteurs, qui se définit comme une association de défense des droits des congolais, propose une constitution punitive en RDC.
Pour cette association, la constitution en cours n’est pas valable car elle ne prévoit aucune sanction à l’endroit de ceux qui la violent.
Selon elle, en cas de non organisation des élections dans le délai, par exemple, le président de la république, le premier ministre et les présidents de deux chambres du parlement devraient être sanctionnés chacun selon son niveau de responsabilité.
-Qu’en pensez-vous ?
Invité : Ingénieur Roger Nsingi, président de la ligue des serviteurs, une ONG de défense des droits des congolais.
Thème du lundi 27 juin 2016.
La RDC fêtera le 56e anniversaire de son accession à l’indépendance le 30 juin 1960.
56 ans après, plusieurs reformes de l’administration publique ont initiées par l’Etat. En 1967, 1973, 1981, 1982, 1995 et la toute dernière en 2008. Selon plusieurs observateurs, l'Administration congolaise a besoin d'être réformée dans son organisation, ses méthodes de travail et dans la qualité des hommes qui doivent l'animer. Cependant, toutes ces réformes citées, démontrent qu'il y a absence d'un mouvement de réforme administrative concertée et planifiée.
-Quelles sont selon vous les préalables pour réussir la réforme de l’administration publique ?