Dans un communiqué de presse parvenu mardi 7 juin à Radio Okapi, trois associations de la société civile demandent aux autorités de la RDC d’initier une «enquête urgente et indépendante» pour élucider les circonstances de la mort du jeune Patrick Kimpenda, «dans les installations» de TRANSCO à Masina, dans le quartier SIFORCO (Kinshasa).
Parmi ces trois associations, il y a la Communauté de blogueurs congolais (CBC) et la Jeunesse pour une nouvelle société.
Dido Songole, président de la CBC, affirme que Patrick Kimpenda serait mort le 1er juin après avoir été tabassé par des agents de TRANSCO, dans les installations de cette compagnie.
Il soutient également que la victime a été amenée, déjà morte, dans une polyclinique de la place:
«Depuis le mercredi, les membres de famille et nous, membres de l’organisation, on n’a eu aucune nouvelle de Patrick. Le jeudi, un agent de la police judiciaire nous informe que Patrick se trouve mort dans une polyclinique de SIFORCO. Et le médecin atteste que ce sont les gardes de la société TRANSCO qui ont conduit Patrick à l’hôpital mort.»
Cliquez ici pour suivre la suite du témoignage de Dido Songole:
/sites/default/files/2016-06/07062016-p-f-kintranscodido_songole.mp3
Contactée, la chargée de communication de TRANSCO dit ne pas pouvoir s’exprimer sur ce dossier déjà en instruction au parquet de grande instance de Gombe.