Le président de la Nouvelle classe politique et sociale, Steve Mbikayi, demande le départ du facilitateur du dialogue Edem Kodjo qu’il accuse de « partialité ». Il reproche notamment à l’ancien Premier ministre togolais de « se focaliser » sur le parti UDPS d’Etienne Tshisekedi.
Le facilitateur a déclaré vendredi 20 mai qu’il n’y aurait « pas de dialogue politique sans l’UDPS ».
« On n’a jamais vu dans un pays qu’on donne le rôle à un parti politique de gérer d’autres partis politiques », a déclaré samedi Steve Mbikayi.
Le député est également opposé à la mise en place du groupe de travail annoncée par Edem Kodjo.
« Nous avons constaté que M. Kodjo est dépassé par les événements. Il est en train de violer tous les textes convoquant ce dialogue en commençant par la résolution 2098 qui a parlé de l’inclusivité du dialogue. Il viole notamment la résolution 2277 et même l’ordonnance convoquant le dialogue qui n’a pas prévu un groupe de travail mais qui a prévu un comité préparatoire », explique Steve Mbikayi.
Groupe de travail
Le groupe de travail compte dix délégués membres de la société civile.
Deux regroupements de la société civile, le Conseil national de la culture et la Dynamique de la société civile pour des actions concertées, désapprouvent la composition de ce groupe de travail.
D’après Ntantu Mey, président du comité des sages de la société civile, certains membres du groupe de travail n’ont pas été mandatés par la société civile.
« Nous regrettons le fait que nos confrères n’ont pas été mandatés par nous et n’engagent pas la société civile », affirme-t-il.
Il dit souhaiter que le comité préparatoire du dialogue qui sera mis en place tienne compte « de la représentativité de l’espace national de la société civile ».