Le porte-parole de la Majorité présidentielle (MP), Alain-André Atundu qualifie le choix de Moïse Katumbi, comme candidat de G7 pour la présidentielle, de « non-événement ». Dans une conférence de presse organisée vendredi 1er avril à Kinshasa, il a estimé que cette désignation « est la fin théâtrale et théâtralisée d’une opération de traitrise initiée sournoisement depuis belle lurette par le principal intéressé ».
« Je comprends donc mieux que les prétendues révélations sur les tentatives d’empoisonnement, les accidents-attentats faisaient partie d’un scenario bien mis au point en provenance de l’Europe », a affirmé Alain-André Atundu.
Le G7 a désigné, mercredi 30 mars, l’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, comme son candidat pour la présidentielle prochaine. L’intéressé a promis « de donner bientôt sa position sur sa candidature ».
Intervenant sur les antennes de Radio Okapi, un cadre de la MP avait estimé que ce choix « est précipitée ».
Mandat de la Monusco : 2 conditions à respecter
Commentant la résolution 2277 qui a renouvelé le mandat de la Monusco d’une année, Alain-André Atundi appelle les Nations unies à « respecter la souveraineté des Etats ».
Selon lui, l’application et l’efficacité de cette résolution passe par « la prise en compte de la situation réelle sur le terrain et de la représentation d’une voie de solution pour le partenaire concerné ».
La résolution 2277, adoptée mercredi 30 mars par le Conseil de sécurité de l’Onu, reconduit pour un an le mandat de la Monusco, sans réduire les effectifs militaires comme le demandait le gouvernement de la RDC.
Cette résolution proposée par la France et adoptée à l'unanimité « exhorte le Gouvernement et toutes les parties prenantes à garantir un processus électoral libre, équitable, crédible» et la tenue d'élections «en temps voulu, en accord avec la Constitution».